Anne-Raphaëlle Audouin œuvre dans le secteur des ressources naturelles depuis 15 ans. Dans le cadre de ses fonctions actuelles à titre de directrice générale de la Nukik Corporation, elle dirige les approbations et la modélisation financière de la liaison hydroélectrique et à fibre optique de Kivalliq. Il s’agit d’un système de transmission électrique de 230 kilovolts (kV), le premier du genre, qui s’étendra sur 1 200 kilomètres, du Manitoba à la région de Kivalliq au Nunavut, et assurera à cette région un approvisionnement fiable en énergie renouvelable ainsi qu’un service Internet haute vitesse. Mme Audouin est chargée d’établir des partenariats et un type de collaboration novateurs dans le cadre de ce projet dirigé par les Inuits, et elle sert d’intermédiaire dans le soutien apporté à plusieurs autorités régionales, provinciales et fédérales, ainsi qu’à divers intervenants. Ce projet de 1,6 milliard de dollars est censé offrir d’excellentes possibilités à la région sur les plans économique et social, tout en favorisant la réconciliation avec les Inuits et en contribuant de manière significative à l’atteinte des objectifs climatiques que le Canada s’est fixés.
De 2014 et 2022, Mme Audouin a travaillé à Hydroélectricité Canada où, à titre de présidente directrice générale, elle était la porte-parole nationale du plus important secteur de production d’électricité au Canada, lequel contribue chaque année à hauteur de milliards de dollars à l’économie canadienne et emploie plus de 130 000 personnes à l’échelle du pays. Avant de se joindre à Hydroélectricité Canada, elle a exercé pendant plusieurs années la fonction de spécialiste en gestion des répercussions environnementales et sociales à la société Hatch, une entreprise internationale d’experts-conseils en ingénierie.
Défenseuse acharnée du développement durable, elle a axé sa carrière sur l’avancement des technologies et des industries qui contribuent à rehausser le profil environnemental du Canada, tout en renforçant le rôle de premier plan que joue le pays dans la mise sur pied de projets de grande envergure. Elle travaille avec des intervenants dans les domaines politique et stratégique, est régulièrement citée dans les médias nationaux et siège à plusieurs conseils d’administration.
En 2019, le gouvernement fédéral canadien a nommé Mme Audouin au Comité consultatif public mixte (CCPM) de la Commission de coopération environnementale (CCE), une organisation trilatérale qui regroupe le Canada, le Mexique et les États-Unis. La CCE a pour mission de promouvoir la coopération à l’échelle du continent en matière de protection des écosystèmes et de développement économique durable, et d’assurer la participation active du public à ses activités ainsi que leur transparence. Mme Audouin est également cofondatrice du Conseil canadien sur l’électricité renouvelable (CanCORE).
Elle parle le français, l’anglais et l’espagnol, et elle est diplômée en planification et en contrôle de projets. Elle détient également un diplôme en sciences politiques de l’Université de Nantes, en France, ainsi que des diplômes en droit civil et en common law de l’Université d’Ottawa. Elle est aussi détentrice d’une maîtrise en gestion de l’environnement et des ressources naturelles de l’Université Dalhousie, et a plus récemment obtenu un certificat en durabilité d’entreprise de la Yale School of Management (École de commerce de l’Université Yale).
Mme Audouin vit à Ottawa avec son mari, leurs deux jeunes enfants et leur chat roux, Nemo.
Louie Porta est le directeur exécutif de Océans Nord. Il possède une vaste expérience personnelle et professionnelle dans le Grand Nord canadien, où il supervise les projets liés à la conservation marine, aux questions pétrolières et gazières, au transport maritime, aux aires autochtones protégées, à la gestion des zones côtières et du plastique. Il a été le conseiller politique principal de Mary Simon durant son mandat de représentante spéciale de la ministre pour le leadership dans l’Arctique. Il a été nommé pour siéger au comité consultatif national du Canada chargé de formuler des recommandations sur la manière dont le Canada pourrait respecter ses obligations internationales en matière de conservation.
Louie est également conseiller à la Students on Ice Foundation et associé principal de l’Institut international du développement durable. Il siège au conseil d’administration de l’Ocean Tracking Network et au comité de supervision d’une recherche de Génome Canada sur les mesures d’intervention possibles en cas de déversement d’hydrocarbures dans l’Arctique. Il possède une maîtrise de l’École pour l’étude sur les ressources et le milieu de l’Université Dalhousie et habite à Halifax, en Nouvelle-Écosse, avec sa conjointe et ses trois enfants.
La professeure Elizabeth Whitsitt s’est intéressée à diverses questions de droit international, particulièrement de droit économique international. Ses domaines de recherche portent sur le rôle unificateur de l’arbitrage dans la gouvernance économique mondiale et les rapports entre le droit économique international et la règlementation des ressources naturelles, de l’énergie, de l’environnement et des droits de la personne.
La professeure Whitsitt enseigne diverses matières en droit international et en règlement des différends à la Faculté de droit de l’Université de Calgary. Elle a obtenu une maîtrise en droit international à la New York University School of Law, puis a reçu son Ph. D. en 2017. Elle a axé sa recherche doctorale sur les rapports entre le droit commercial et l’arbitrage relatif aux investissements, et elle s’est penchée plus particulièrement sur le rôle joué par les arbitres dans la poursuite des échanges sur les rapports entre le commerce international et les régimes de droit international traitant des investissements en évaluant dans quelle mesure ces régimes se rejoignent dans le processus d’arbitrage. La professeure Whitsitt a publié et présenté de nombreuses communications dans les secteurs du commerce international et du droit en matière d’investissement. Elle est également récipiendaire d’une bourse de doctorat du CRSH, d’une bourse du Killam Memorial et du prix d’excellence Marc Lalonde en arbitrage commercial international.
La professeure Whitsitt est membre du Barreau de l’Alberta, du Conseil canadien de droit international (CCDI), de l’American Society of International Law (ASIL) et de la Société européenne de droit international (SEDI).
La professeure Whitsitt a également été nommée membre des groupes binationaux du chapitre 19 de l’ALENA.
Felicia Marcus est titulaire d’une bourse de séjour William C. Landreth dans le cadre du programme Water in the West de la Stanford University; elle est avocate, consultante et membre du Water Policy Group. Encore très récemment, elle était présidente de la California State Water Resources Control Board (Commission de contrôle des ressources hydriques de l’État de Californie), chargée de faire appliquer les lois visant l’eau potable, la qualité de l’eau et les droits relatifs à l’eau dans cet État, d’entendre les appels des commissions régionales portant sur la qualité de l’eau, de régler des différends et d’offrir une aide financière aux collectivités afin d’améliorer leurs infrastructures hydrauliques.
Avant d’être nommée à la Commission de contrôle, Mme Marcus a occupé des postes au sein du gouvernement, d’organismes à but non lucratif et du secteur privé. Au gouvernement, elle a été administratrice de la région Pacifique-Sud-Ouest de l’Environmental Protection Agency (EPA, Agence de protection de l’environnement) sous le gouvernement Clinton. Elle s’est bâti une réputation en réunissant des alliés improbables en vue de réaliser des progrès en matière d’environnement, et en permettant à l’EPA d’être davantage à l’écoute des collectivités qu’elle sert, en particulier les tribus indiennes, les communautés de couleur, les administrations locales, les agriculteurs et les gens d’affaires. Avant de travailler à l’EPA, elle a été présidente de la Board of Public Works (Commission des travaux publics) de la ville de Los Angeles pendant une période marquée par des changements et des difficultés de taille, notamment de nombreuses interventions d’urgence (inondation, tremblement de terre et émeutes).
Dans le milieu à but non lucratif, elle a exercé les fonctions de directrice du Natural Resources Defense Council (Conseil pour la défense des ressources naturelles) dans le secteur ouest des États-Unis et, précédemment, de première vice-présidente et de chef de l’exploitation de l’organisme Trust for Public Land. Mme Marcus a en outre acquis une vaste expérience à titre d’avocate pour les secteurs privé et public, mais aussi à titre d’organisatrice communautaire, en particulier comme fondatrice et avocate de l’organisme Heal the Bay. Elle a par ailleurs été directrice du contentieux de Public Counsel, cabinet d’avocats défendant des causes d’intérêt public; associée au sein du cabinet Munger, Tolles & Olson; titulaire d’une bourse de séjour du Center for Law in the Public Interest; auxiliaire juridique auprès de l’honorable Harry Pregerson à la cour d’appel du 9e circuit; adjointe législative d’un membre du Congrès, Anthony C. Beilenson, à Washington.
En 2020, elle a été élue membre de la National Academy of Public Administration (Académie nationale d’administration publique). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en études est-asiatiques du Harvard College et d’un doctorat en droit de la New York University School of Law, et elle a étudié à la Hong Kong University grâce à une bourse de la fondation Rotary International.
Titulaire d’un doctorat, Octaviana V. Trujillo (Yaqui) exerce la présidence, en 2023, du Comité consultatif public mixte (CCPM) de la Commission de coopération environnementale (CCE), dont elle est devenue membre en 2015 à la suite de sa nomination par le président des États-Unis en fonction à cette époque, Barack Obama.
Mme Trujillo est la présidente fondatrice du Department of Applied Indigenous Studies (Département des études autochtones appliquées) de la Northern Arizona University et y est aussi professeure émérite, et elle a occupé la présidence de la tribu Pascua Yaqui en Arizona. Depuis le début de sa carrière, elle défend les droits des peuples autochtones et élabore des cours, des projets et des programmes visant à soutenir le développement des nations tribales et les collectivités autochtones, notamment afin d’y maintenir les langues, les cultures et les modes de vie traditionnels, et elle y travaille avec les jeunes Autochtones.
Elle est actuellement titulaire de la bourse Soros Equality et s’est vu décerner, en 2021, un prix de l’American Educational Research Association pour sa réussite exceptionnelle en matière de recherche sur les peuples autochtones des Amériques. Elle est également membre du conseil consultatif de l’Alianza Indígena Sin Fronteras (Alliance autochtone sans frontières), dont la mission consiste à défendre les droits des peuples autochtones, notamment leur droit à l’autodétermination, leurs droits collectifs et leurs droits civils, leur droit à la souveraineté et à la protection des sites sacrés, et leur droit de franchir librement et sans restriction les frontières internationales. Mme Trujillo a également été membre active, sur le plan national, de l’American Friends Service Committee et de l’organisme Farmworker Justice, où elle a favorisé le recours aux ressources communautaires pour promouvoir la justice sociale.
Elle possède une grande expérience internationale à titre de chercheuse, de médiatrice et de conseillère en matière de droits de la personne et de droits des Autochtones. Elle a fait partie de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones et a siégé au Governmental Advisory Committee (Comité consultatif gouvernemental) de l’Environmental Protection Agency (EPA, Agence de protection de l’environnement), qui participe à l’élaboration des politiques visant à améliorer l’environnement et la santé des populations au Canada, au Mexique et aux États-Unis. Elle a aussi siégé à la Global Diversity Foundation, qui se voue à promouvoir la diversité agricole, biologique et culturelle dans le monde grâce à la recherche, à la formation et à l’action sociale.
Considéré comme un des responsables de l’environnement les plus expérimentés et les plus respectés, Robert Varney est l’ancien administrateur du bureau régional de l’Environmental Protection Agency (EPA, Agence de protection de l’environnement des États-Unis) pour la Nouvelle-Angleterre. Il est actuellement président de Normandeau Associates, société à vocation environnementale et scientifique qui possède 18 bureaux répartis dans 12 États. Il est l’administrateur régional et le haut responsable de l’environnement qui a occupé son poste le plus longtemps en Nouvelle-Angleterre; on lui doit l’adoption de nombreuses approches et politiques innovatrices, qui ont servi de modèles à l’échelle nationale. Avant de travailler pour l’EPA, M. Varney a été un des commissaires étatiques à l’environnement qui a siégé le plus longtemps – il a été nommé par trois gouverneurs du New Hampshire, issus des deux partis politiques.
M. Varney est reconnu à l’échelle nationale pour les efforts qu’il a déployés dans les domaines suivants : changements climatiques planétaires; efficacité énergétique et énergies renouvelables; sécurité du territoire national et état de préparation; qualité de l’air et de l’eau, et salubrité de l’eau potable; activités de nettoyage et de revitalisation des sites visés par le Superfund et des friches industrielles; justice environnementale et collectivités en santé; remise en état des cours d’eau, des lacs et des régions côtières; application ferme et uniforme de la loi, et aide en matière de conformité; renforcement des partenariats; amélioration de la gestion et de la performance des organismes.
Il a présidé l’Environmental Council of the States (ECOS, Conseil environnemental des États), le State/EPA Superfund Policy Forum (tribune stratégique des États/de l’EPA sur le Superfund), l’Ozone Transport Commission (OTC, Commission sur le transport de l’ozone), le comité consultatif gouvernemental auprès du représentant américain au sein de la Commission de coopération environnementale (CCE), le Gulf of Maine Council on the Marine Environment (Conseil du golfe du Maine sur l’environnement marin), la New England Interstate Water Pollution Control Commission (Commission inter-États sur la lutte contre la pollution en Nouvelle-Angleterre) et le comité sur l’environnement de la conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre. Il a également été membre de l’Environmental Justice Advisory Council (conseil consultatif sur la justice environnementale) de l’EPA et siège actuellement au conseil d’administration de The Nature Conservancy (TNC) pour le New Hampshire et au Comité consultatif public mixte (CCPM) de la CCE (États-Unis, Mexique, Canada). Il s’est vu décerner de nombreux prix environnementaux, comme le Lifetime Achievement Award de l’EPA, le prix John H. Chafee de la NE Water Works Association (Association des réseaux d’aqueducs de Nouvelle-Angleterre), le prix Paul Keough de l’Environmental Business Council of New England (Conseil des éco-entreprises de Nouvelle-Angleterre) et le Founder’s Award remis par l’ECOS.
Ingénieur agronome spécialisé en foresterie et diplômé de l’Universidad Autónoma de Chapingo (UACh, Université autonome de Chapingo), Luis Alfonso Argüelles Suárez est actuellement le représentant du Mexique au Forest Stewardship Council (FSC, Conseil de bonne gestion forestière), fonction qu’il occupe depuis 2014. Précédemment, de 1995 à 1997, il a été membre du conseil d’administration du même organisme.
De 1981 à 1986, il a travaillé à l’Instituto Nacional de Investigaciones Forestales (maintenant dénommé Instituto Nacional de Investigaciones Forestales, Agrícolas y Pecuarias (Inifap, Institut national de recherches sur les forêts, l’agriculture et l’élevage). En plus d’avoir occupé le poste de chercheur mandaté au cours du projet pilote forestier de l’État de Quintana Roo, à titre de contrepartie mexicaine en vertu de l’accord Mexique-Allemagne, il a joué le rôle de conseiller forestier dans le projet de gestion forestière du même État aux termes d’une entente de coopération entre le Mexique et la Grande-Bretagne. M. Argüelles Suárez a également occupé le poste de directeur technique de la Sociedad de Productores Forestales Ejidales de Quintana Roo (Société des exploitants forestiers sur des terres communales du Quintana Roo) pendant dix ans. Il a aussi été conseiller de l’Unión Nacional de Organizaciones de Forestaría Comunal (Unofoc, Union nationale d’organisations de sylviculture communautaire), consultant pour l’Agence de coopération technique allemande (GTZ) dans le cadre d’un projet de politique forestière en Équateur, ainsi que consultant pour le Fonds mondial pour la nature (WWF) au Mexique, au Nicaragua, au Panama et au Pérou. M. Argüelles Suárez est en outre membre fondateur de la Trópica Rural Latinoamericana, une organisation à partir de laquelle il a réalisé des projets pour la Fondation McArthur, le WWF et le corridor biologique méso-américain
Ingénieur agronome détenteur d’une maîtrise et d’un doctorat spécialisés en écosystèmes agricoles tropicaux du Colegio de Postgraduados (Collège d’études supérieures), Esteban Escamilla Prado a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de la qualité du café biologique au Mexique. Depuis 1987, il est professeur-chercheur au Centro Regional Universitario Oriente (CRUO, Centre régional universitaire de l’Est) de l’Universidad Autónoma de Chapingo (UACh, Université autonome de Chapingo) à Huatusco, dans l’État de Veracruz. Il a été directeur du CRUO et est actuellement responsable de la recherche au Centro Nacional de Investigación, Innovación y Desarrollo Tecnológico del Café (Cenacafé, Centre national de recherche, d’innovation et de développement technologique du café). En plus de ses charges de recherche et d’enseignement, il consacre une partie de son temps à des activités de formation et de communication comprenant des programmes d’études et de diplomation dans les domaines de la caféiculture intégrée et durable, de l’agriculture biologique, de la biodiversité, de l’exploitation durable des terres et de l’agroforesterie. En plus de sa vaste expérience en caféiculture, ses recherches portent sur divers thèmes, dont les ressources phytogénétiques, l’amélioration génétique, les systèmes et les technologies en caféiculture, la diversification de la production, les insectes comestibles et la lombriculture. Il a dirigé et supervisé de nombreux mémoires de baccalauréat et de maîtrise ainsi que des thèses de doctorat; il a également publié une grande quantité de livres, d’articles et de manuels, et a donné de nombreux exposés dans le cadre d’événements locaux, nationaux et internationaux.
Tout au long de sa carrière professionnelle, M. Escamilla Prado a participé à diverses activités portant sur la caféiculture intégrée et durable au Mexique ainsi que dans divers pays producteurs de café de l’Amérique centrale et du Sud, principalement en offrant de la formation et des conseils techniques à des coopératives de producteurs autochtones à petite échelle en matière de production biologique, de commerce équitable et de qualité. Étant lui-même producteur de café biologique, il est membre fondateur de la coopérative Catuai Amarillo et de l’Integradora de Cafés Especiales de las Altas Montañas (Incafesam, coopérative intégratrice de cafés spéciaux cultivés en haute montagne), deux entreprises sociales qui exportent du café biologique aux États-Unis et en Europe. M. Escamilla Prado est également membre et actuel président du conseil d’administration de la Certificadora Mexicana de Productos y Procesos Ecológicos (Certimex, Certificateur mexicain de produits et de procédés écologiques). Il a été maire de la municipalité de Chocamán, dans l’État de Veracruz, où il réside, et depuis 2019, il collabore avec le Secretaria de Bienestar (ministère du Bien-être) du gouvernement mexicain dans le cadre du programme Sembrando Vida (Semer la vie), et ce, à titre de spécialiste en agroforesterie et en caféiculture durable.
Économiste à l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM, Université nationale autonome du Mexique), et détenteur d’un doctorat en planification et développement de la faculté des études sociales et de l’environnement de l’University of Liverpool, en Angleterre, Pedro Moctezuma Barragán est un militant de premier plan aux échelles nationale et internationale en ce qui a trait aux questions relatives à l’eau, à l’environnement et à la participation communautaire. Il occupe actuellement le poste de coordonnateur du Programme de recherche pour la durabilité à l’Universidad Autónoma Metropolitana (UAM, Université autonome métropolitaine) et il est membre de son conseil d’administration. Il apporte également sa collaboration à la coalition nationale Agua para Tod@s, Agua para la Vida (De l’eau pour toutes et tous, de l’eau pour la vie) et au Seminario Universitario de Sociedad, Medio Ambiente e Instituciones (SUSMAI, Séminaire universitaire sur la société, l’environnement et les institutions) de l’UNAM.
Fondateur et directeur du Centro para la Sustentabilidad lncalli lxcahuicopa (Centli, Centre pour la durabilité [de la Sierra Nevada] Incalli Ixcahuicopa) — qui comprend un centre agroécologique et un centre forestier, tous deux situés à Tlalmanalco, dans l’État de Mexico —, et cofondateur de la Comisión de Cuenca de los Ríos Amecameca y La Compañía (Commission des bassins versants des rivières Amecameca et La Compañía), M. Moctezuma Barragán a également acquis de l’expérience dans la mise en œuvre de processus de développement communautaire, ainsi que de projets de conception et de construction de logements sociaux autogérés. Il a dirigé de nombreux projets d’aménagement écologique du territoire, de gestion des ressources en eau et des microbassins versants, de développement municipal et de gestion intégrée des déchets solides.
Son expérience dans le domaine de l’enseignement s’étend sur quatre décennies. Fondateur du Departamento de Investigación Socio Económica de la Escuela de Economía (département de recherche socioéconomique de l’École d’économie) de Torreón, dans l’État de Coahuila, il a dispensé plus de cent quarante cours dans divers établissements universitaires, et dirigé un grand nombre de mémoires et de thèses de doctorat. Il a également siégé à plusieurs commissions universitaires, organisé des cours et des ateliers, participé à l’examen de programmes d’études de baccalauréat et de maîtrise, et présenté plus de deux cents exposés et conférences dans des dizaines d’universités au Mexique, ainsi qu’en Europe, au Canada, aux États-Unis et en Amérique latine. Auteur d’une soixantaine de publications, il a aussi fait partie d’un certain nombre de comités éditoriaux.